Jean Gouiffès (1912-1996), charcutier-salaisonnier
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Jean Gouiffès prend la succession de son père et crée son entreprise de salaisons et charcuteries cuites ayant son siège au 4 avenue de la gare. | Jean Gouiffès prend la succession de son père et crée son entreprise de salaisons et charcuteries cuites ayant son siège au 4 avenue de la gare. | ||
- | En 1937 il crée à Ergué-Gabéric un établissement d'abattage industriel à Coutilly en Ergué-Gabéric, où, près des bâtiments professionnels, il fait l'acquisition (ou construit) d'un manoir. | + | En 1937 il crée à Ergué-Gabéric un établissement d'abattage industriel à Coutilly en Ergué-Gabéric, où, près des bâtiments professionnels, il aménage une habitation qu’on pourrait presque qualifier de manoir. |
En 1941, avec Raoul Geoffroy de Carhaix, il crée le syndicat corporatiste finistèrien des « <i>saleurs, conserveurs de viande, charcutiers et marchands de viande en gros</i> ». | En 1941, avec Raoul Geoffroy de Carhaix, il crée le syndicat corporatiste finistèrien des « <i>saleurs, conserveurs de viande, charcutiers et marchands de viande en gros</i> ». |
Version du 29 mars ~ meurzh 2014 à 09:21
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Un entrepreneur, héritier d'une famille de charcutiers quimpérois, qui se lance dans une entreprise industrielle de salaisons sur le territoire sud-ouest-gabéricois. Une biographie en cours de construction ; tout complément d'information et photographies seront bienvenus. Autres lectures : « 1937 - Etablissement d'abattage industriel des salaisons Gouiffès au Coutilly » ¤ « Le moulin de Coutilly » ¤ « La fontaine de la propriété du moulin de Coutilly » ¤ « 1900-1940 - Les plus beaux couples gabéricois en costumes bretons » ¤ |
1 Présentation
Jean Gouiffès est né en octobre 1912. Son père Yves et son grand-père était charcutier au 4 avenue de la gare à Quimper, dans le quartier de l'Eau-Blanche. Sa mère Marie Louise Hostiou était factrice avant de se marier en 1911 avec Yves Gouiffès. Une anecdote sur le jeune Yves Gouiffès, relatée dans le Courrier du Finistère |
Jean Gouiffès prend la succession de son père et crée son entreprise de salaisons et charcuteries cuites ayant son siège au 4 avenue de la gare. En 1937 il crée à Ergué-Gabéric un établissement d'abattage industriel à Coutilly en Ergué-Gabéric, où, près des bâtiments professionnels, il aménage une habitation qu’on pourrait presque qualifier de manoir. En 1941, avec Raoul Geoffroy de Carhaix, il crée le syndicat corporatiste finistèrien des « saleurs, conserveurs de viande, charcutiers et marchands de viande en gros ». En 1950 la maison « Ty-Kodak » Villard est vendue au frère de Jean Gouiffès, le photographe (le 3e frère était dentiste), et les héritiers feront don de la collection de photos et cartes postales Villard aux Bâtiments de France. La publicité des Etablissements Gouiffès jusqu'en 1977 était « Patés pur porc - Salaisons - Plats cuisinés - Conserves de viande ». |
2 Concentration agro-alimentaire
Dans les années 1980 l'entreprise Gouiffès dirigée par Jean Ducatel intègre le groupe Casino qui rachète la marque Imperator. En 1992 un rapprochement de capitaux est organisé avec la salaisonnerie Ranou de St-Evarzec et les locaux industriels de Coutilly sont revendus à Intermarché. La société est achetée en 1999 par le groupe américain Smithfield Foods. Ce dernier fait l'acquisition en 2004 du groupe alimentaire lillois Jean Caby. Sur Ergué l'établissement Gouiffès est renommé Jean Caby. |
À ce jour, en 2013, la société Smithfield Foods distribue les marques suivantes : Justin Bridou, Cochonou, Jean Caby, Calixte, Aoste, Weight Watchers, Gouiffès-Imperator, Société Bretonne de Salaisons (SBS), Jean d’Erguet. |
3 Annotations
- Le « Courrier du Finistère » est créé en janvier 1880 à Brest par un imprimeur Brestois, Jean-François Halégouët qui était celui de la Société anonyme de « l'Océan » qui éditait à Brest depuis 1848 le journal du même nom, et par Hippolyte Chavanon, rédacteur en chef commun des deux publications. Le but des deux organes est de concourir au rétablissement de la monarchie. Le Courrier du Finistère est, de 1880 à 1944, un journal hebdomadaire d'informations générales de la droite légitimiste alliée à l'Église catholique romaine jusqu'au ralliement de celle-ci à la République. Il est resté ensuite le principal organe de presse catholique du département, en ayant atteint un tirage remarquable de 30 000 exemplaires en 1926. Rédigé principalement en français, il fait une place remarquable à la langue bretonne, qui est, alors, pour certains ruraux, la seule langue lisible, grâce à l'enseignement du catéchisme. Ayant continué de paraître pendant l'Occupation allemande (1940-1944), Le Courrier du Finistère fait l'objet d'une interdiction de parution. Pour lui faire suite, le diocèse de Quimper a suscité la création d'un hebdomadaire au contenu unique, mais sous deux titres, le Courrier du Léon et le Progrès de Cornouaille. [Ref.↑]
Thème de l'article : Histoire d'une personnalité gabéricoise Date de création : juillet 2013 Dernière modification : 29.03.2014 Avancement : [Développé] |