1680-1682 - Papier terrier et déboutement de réformation du domaine de Lezergué
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+ | Le mannoir de Kernaou scitué en ladicte parroisse d'Ergué Gaberic avec son pourpris <ref name="Pourpris">{{K-Pourpris}}</ref>, jardin, verger, bois de haulte fustaie, issues <ref name="Issues">{{K-Issues}}</ref>, et dépendances, metterie, terres chaudes <ref name="TerresChaudes">{{K-TerresChaudes}}</ref> et froides <ref name="TerresFroides">{{K-TerresFroides}}</ref> et preries soubz lesquels il y a de fond de terre quattre vingts quinze journeaux <ref name="Journal">{{K-Journal}}</ref> à present tenu par le di tVincent Le Marc'h pour payer de simple ferme deux cent dix livres. | ||
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+ | Le moullin de la dite maison de Kernaou, son estang, biais et escluses a présant affermé la somme de deux cent livres. | ||
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+ | Toutes lesquelles terres dépendants de la dite maison de Kernaou avecq sa dite mettairie de Typlous et son moilin s'entrejoignant contiguement et donnant à l'oriant sur les terres de Kerdalast et Kerempelget, et en partie sur terre dépendantes du mannoir de Mezanlez, du midy sur terre dudit mannoir de Mezanlez, d'occidant sur les terres du vallage de Keraureyan, et sur les terres du mannoir de Kerfors, et du nord sur les terres du village de Kerdochal, et en une petite partie sur les terres du village de Keraninic. | ||
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+ | Et suivent les rentes dépendant tant en fieff qu'en domaine des dits seigneurs de Lezergué et Kernaou possédés par le dit sieur advouant en la paroisse sous le dit domaine de Quimpercorentin avec les contenances par messurage, ... et de bornement de chacun lieu noble et village. | ||
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+ | Le lieu et mannoir noble de Gongallic, avecq | ||
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Version du 11 mars ~ meurzh 2018 à 11:23
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En 1660 Colbert lance la réformation du domaine royal en Bretagne, c'est-à-dire la vérification des aveux Autres lectures : « 1680 - Papier terrier et réformation du domaine royal à la chambre des comptes de Nantes » ¤ « Présentation et historique du manoir de Lezergué » ¤ « 1786 - Conseil du présidial pour la contestation de la mouvance de Mellenec » ¤ « 1788 - Observations du présidial sur les mouvances de Poulduic et Mélennec » ¤ |
Présentation
Transcriptions
Folio 285
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§ Folio 286 - Kernaou, Gongallic, Parlochguen § Folio 287 - Villages de Kergaradec, Quillihuec § Folio 288 - Quillihuec, Bossusic, Poulduic, Mellennec, Guernoaz § Folio 289 - Villages de Guernoaz, Kerveady, Sulvintin § Folio 290 - Villages de Sulvintin, Quelennec, Munuiguic, Lesdonnan § Folio 292 - Villages de Kerderien, Chevardiry, Kerdochal § Folio 293 - Moulin de Lezergué, fin de déclaration
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Documents originaux
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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Folios 285 à 294 | |||||
Annotations
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- Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Prône, s.m. : lecture faite par le prêtre, en chaire, après l’évangile, à la grand-messe. Le prône comporte des prières en latin et en français à l'intention des vivants, à commencer par le Roi, et des défunts ; parfois, mais pas toujours, une homélie commentant les lectures du jour ; et enfin une série d'annonces concernant les fêtes et les jeûnes à venir, les bancs de mariage, les monitoires de justice, les ordres adressés par le Roi, etc. On comprend ainsi que ce prône peut être fort long, mais il est essentiel pour la cohésion de la communauté paroissiale et pour la communication du haut en bas dans le royaume. Source : Dictionnaire de l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Courtil, curtil, s.m. : jardin potager. Du bas latin cohortile, dérivé de cohors (voir Cour). Jardin, cour, enclos (Dictionnaire de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Rabine, s.f. : allée de grands arbres plantés sur l'avenue d'une maison de noblesse et de quelque monastère ; source : Dom Pelletier. Ce mot existe en breton avec la même prononciation ; source : dictionnaire gallo de cc-duguesclin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2 5,3]
- Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1]
- Enfeu, s.m. : ancien substantif déverbal de enfouir. Niche à fond plat, pratiquée dans un édifice religieux et destinée à recevoir un sarcophage, un tombeau ou la représentation d'une scène funéraire. Avant la Révolution française, les seigneurs du pays étaient enterrés par droit d'enfeu dans un sépulcre de ce genre. Source : Trésors de la Langue Française. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Pourpris, s.m. : enceinte, un enclos et parfois une demeure, dans la France de l'ancien régime, et par métonymie l'espace ainsi entouré, c'est-à-dire le jardin. La réalité désignée dépasse celle d'un simple jardin en ce qu'elle recouvre les différents éléments d'un domaine physiquement bien délimité et fermé (mur, fossé, etc.). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Écuyer Guy de Charmoy (1645-1689), sieur de Keraret, fils de Sylvestre et de Marguerite Autret. En 1677, en tant qu'héritier des Autret, il vend la terre de La Villeneuve en Plomeur à Messire Jan Hyacinthe de l'Honoré. [Ref.↑]
- Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Monoie, Monnoye, adj : un sol monoie désigne une petite pièce de monnaie faite de billons, c'est-à-dire de cuivre, tenant un peu d'argent, mais plus ou moins, suivant les lieux (Encyclopédie Diderot). Existence de « livres monnoie » et de « deniers monnoye » à signaler également, en complément des livres tournois qui deviendront l'unique monnaie de compte en 1667. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 13,0 13,1 13,2]
Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens Date de création : mars 2018 Dernière modification : 11.03.2018 Avancement : [Développé] |