Déguignet étudie les sciences naturelles sans les vulgarisateurs charlatans
Un article de GrandTerrier.
Version du 30 mai ~ mae 2020 à 06:38 (modifier) GdTerrier (Discuter | contributions) ← Différence précédente |
Version du 30 mai ~ mae 2020 à 06:52 (modifier) (undo) GdTerrier (Discuter | contributions) Différence suivante → |
||
Ligne 1: | Ligne 1: | ||
{|width=870 | {|width=870 | ||
|width=20% valign=top|[[Image:Espacedeguignetter.jpg]]__NOEDITSECTION____NUMBERHEADINGS__ | |width=20% valign=top|[[Image:Espacedeguignetter.jpg]]__NOEDITSECTION____NUMBERHEADINGS__ | ||
- | |width=60% valign=top|<i>Dans ses « Mémoires d'un paysan bas-breton », Jean-Marie Déguignet (1834-1905) donne sa vision critique sur ...</i> | + | |width=60% valign=top|<i>Dans ses « Mémoires d'un paysan bas-breton », Jean-Marie Déguignet (1834-1905) donne sa vision de l'importance de s'initier aux sciences naturelles et à la physiologie dans les musées, les cours et même les théâtres. Et il s'insurge sur la nullité des méthodes imprimées produites par des vulgarisateurs qu'il qualifie de charlatans.</i> |
- | Autres lectures : {{Tpg|DÉGUIGNET Jean-Marie - Histoire de ma vie, l'Intégrale}}{{Tpg|Les 24 cahiers manuscrits de la seconde série des mémoires de Jean-Marie Déguignet}} | + | Extrait du Cahier manuscrit n° 7 de ses Mémoires. |
+ | |||
+ | Autres lectures : {{Tpg|DÉGUIGNET Jean-Marie - Mémoires d'un Paysan Bas-Bretone}}{{Tpg|DÉGUIGNET Jean-Marie - Histoire de ma vie, l'Intégrale}}{{Tpg|Les 24 cahiers manuscrits de la seconde série des mémoires de Jean-Marie Déguignet}} | ||
|width=20% valign=top align=right|__NOTOC__[[Image:SciencesNat.jpg|150px]] | |width=20% valign=top align=right|__NOTOC__[[Image:SciencesNat.jpg|150px]] | ||
|} | |} | ||
Ligne 12: | Ligne 14: | ||
En début d'année 1859, alors qu'il est en congé à Paris après sa campagne de Crimée et avant de repartir servir pour la guerre d'Italie, Déguignet se focalise sur l'apprentissage, ainsi qu'il évoque dans Mémoires : « <i>le meilleur moyen de s'instruire dans les sciences naturelles, les seules utiles, était d'étudier les choses dans leur nature même</i> ». | En début d'année 1859, alors qu'il est en congé à Paris après sa campagne de Crimée et avant de repartir servir pour la guerre d'Italie, Déguignet se focalise sur l'apprentissage, ainsi qu'il évoque dans Mémoires : « <i>le meilleur moyen de s'instruire dans les sciences naturelles, les seules utiles, était d'étudier les choses dans leur nature même</i> ». | ||
- | Et il multiplie ses visites éducatives gratuites dans la capitale, profitant du fait que les militaires sont prioritaires et ne font pas la queue à l'entrée des musées parisiens : « <i>Or, toutes ces choses se trouvent ainsi à Paris, clans les musées du Louvre, du Luxembourg, de Cluny, de la Marine, des Arts et Métiers, du Jardin des Plantes, les théâtres, les cours de physiologie, de physique, de chimie et d'histoire naturelle.</i> » - « <i>Et [au] Jardin des Plantes, on peut voir et contempler toutes les autres créatures de notre petit globe terrestre, avec tous les végétaux qu'il produit naturellement et artificiellement, et les divers minéraux qui forment sa charpente.</i> » | + | Et il multiplie ses visites éducatives gratuites dans les musées de la capitale : « <i>Or, toutes ces choses se trouvent ainsi à Paris, clans les musées du Louvre, du Luxembourg, de Cluny, de la Marine, des Arts et Métiers, du Jardin des Plantes, les théâtres, les cours de physiologie, de physique, de chimie et d'histoire naturelle.</i> » - « <i>Et au Jardin des Plantes, on peut voir et contempler toutes les autres créatures de notre petit globe terrestre, avec tous les végétaux qu'il produit naturellement et artificiellement, et les divers minéraux qui forment sa charpente.</i> » |
- | Il ne néglige pas non plus quelques sorties culturelles : « <i>quand mes économies le permettaient, j'allais au théâtre</i> », alors que ses collègues voltigeurs <ref name="Voltigeur">{{K-Voltigeur}}</ref>, il préfère aller se distraire dans les « <i>bastringues des barrières</i> » (les guinguettes implantées dans les faubourgs parisiens à l'extérieur de l'enceinte des Fermiers généraux). | + | Il ne néglige pas non plus quelques sorties culturelles : « <i>quand mes économies le permettaient, j'allais au théâtre</i> », n'ayant pas à faire la queue en tant que militaire, alors que ses collègues voltigeurs <ref name="Voltigeur">{{K-Voltigeur}}</ref>, il préfère aller se distraire dans les « <i>bastringues des barrières</i> » (les guinguettes implantées dans les faubourgs parisiens à l'extérieur de l'enceinte des Fermiers généraux). |
|width=4% valign=top| | |width=4% valign=top| | ||
|width=48% valign=top {{jtfy}}| | |width=48% valign=top {{jtfy}}| |
Version du 30 mai ~ mae 2020 à 06:52
Dans ses « Mémoires d'un paysan bas-breton », Jean-Marie Déguignet (1834-1905) donne sa vision de l'importance de s'initier aux sciences naturelles et à la physiologie dans les musées, les cours et même les théâtres. Et il s'insurge sur la nullité des méthodes imprimées produites par des vulgarisateurs qu'il qualifie de charlatans.
Extrait du Cahier manuscrit n° 7 de ses Mémoires. Autres lectures : « DÉGUIGNET Jean-Marie - Mémoires d'un Paysan Bas-Bretone » ¤ « DÉGUIGNET Jean-Marie - Histoire de ma vie, l'Intégrale » ¤ « Les 24 cahiers manuscrits de la seconde série des mémoires de Jean-Marie Déguignet » ¤ |
1 Présentation
En début d'année 1859, alors qu'il est en congé à Paris après sa campagne de Crimée et avant de repartir servir pour la guerre d'Italie, Déguignet se focalise sur l'apprentissage, ainsi qu'il évoque dans Mémoires : « le meilleur moyen de s'instruire dans les sciences naturelles, les seules utiles, était d'étudier les choses dans leur nature même ». Et il multiplie ses visites éducatives gratuites dans les musées de la capitale : « Or, toutes ces choses se trouvent ainsi à Paris, clans les musées du Louvre, du Luxembourg, de Cluny, de la Marine, des Arts et Métiers, du Jardin des Plantes, les théâtres, les cours de physiologie, de physique, de chimie et d'histoire naturelle. » - « Et au Jardin des Plantes, on peut voir et contempler toutes les autres créatures de notre petit globe terrestre, avec tous les végétaux qu'il produit naturellement et artificiellement, et les divers minéraux qui forment sa charpente. » Il ne néglige pas non plus quelques sorties culturelles : « quand mes économies le permettaient, j'allais au théâtre », n'ayant pas à faire la queue en tant que militaire, alors que ses collègues voltigeurs |
2 Transcription et manuscrit
Cahier n° 7 folios 34-41, Intégrale p. 227-229
|
Suite et fin du Cahier 7 et Intégrale avant Campagne d'Italie
|
3 Annotations
- Voltigeur, s.m. : dans son sens militaire c'est le fantassin porté en première ligne par un cavalier qui le prend en croupe. Plus généralement, le terme désigne les unités d’infanterie légère d’une compagnie d’élite destinée à agir en tirailleur en avant de la ligne d’un bataillon (Wikipedia). [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- 180. Napoléon Bonaparte. La colonne Vendôme fut érigée à partir de 1 200 canons pris à l'ennemi en 1805 (1ères édition des Mémoires dans la Revue de Paris en 1905, p. 620-621). [Ref.↑]
Thème de l'article : Ecrits de Jean-Marie Déguignet Date de création : Mai 2020 Dernière modification : 30.05.2020 Avancement : [Développé] |