Le bleu Kerdevot, couleur des marines nationale et marchande d'autrefois
Un article de GrandTerrier.
| Le bleu bien particulier des portes de la chapelle de Kerdévot est désormais au catalogue des 20 couleurs de base de la société Les Malounières [1] , spécialisée dans la confection de peintures à l'huile pour le patrimoine.
Pourquoi et comment avoir choisi le nom de Kerdévot pour un bleu d'une gamme de peinture ? Autres lectures : « Espace Chapelle de Kerdévot » ¤ « Retable flamand de Kerdévot » ¤ « MUSÉE BRETON (Quimper) - Relations Bretagne-Flandres aux 14-16 siècles » ¤ « Les marques de fabrique des ateliers flamands du 16e sur le retable de Kerdévot » ¤ « Un concours de peinture pour le retable de Kerdévot » ¤ « La sacristie de Kerdévot » ¤ |
1 Présentation
Issue du temps où les cathédrales arboraient leurs façades polychromes, l’architecture civile et religieuse a poursuivi pendant des siècles cette tradition de la peinture naturelle à l’huile de lin introduite par la Marine Française et du commerce dès le 17e siècle. En effet, privés de la richesse des nuances innombrables d’aujourd’hui, les fabriques À Kerdévot, où la légende dit que le retable est arrivé par mer, peut-on avancer que le bleu de ses boiseries est venu d'ailleurs ? Interrogé par mail |
En fait il s’agit des deux ossuaires accolés de Plounéour-Trez, l’un de 1664, l’autre du 18e siècle, lesquels ont été restaurés en 2013. C’est l’entreprise Le Ber de Sizun qui a réalisé les travaux de menuiserie. |
2 Iconographie bleue
Chapelle de Kerdevot | |||||
Ossuaires de Plouneour-Trez | |||||
3 Annotations
- Peitures Malouinières, Villa Courtois, 70 Avenue Saint-Michel, 35400 SAINT-MALO. Tél : +33 (0)2 99 20 87 41. Site Internet : http://www.malouinieres.com [Ref.↑ 1,0 1,1]
- Fabrique, s.f. : désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps politique spécial chargé de l'administration de ces biens, ce au niveau de l'église paroissiale ou d'une chapelle. Les paroissiens trésoriers membres de ce corps étaient les « fabriciens », les « marguilliers » ou plus simplement jusqu'au 18e siècle les « fabriques » (s.m.). Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations de fidèles. Source : site Internet restarhorniou. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Information communiquée et mail envoyé en juillet 2013 par Bénédicte Butzeys. [Ref.↑]
Thème de l'article : Richesses du patrimoine communal. Date de création : Avril 2013 Dernière modification : 8.12.2013 Avancement : [Développé] |