D. Citoyen du Monde - archive Norbert Bernard 2005
Un article de GrandTerrier.
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Les lieux de J.-M. Déguignet en Bretagne, ses campagnes militaires, son pélerinage à Jérusalem.
1 Déguignet, paysan Bas-Breton et soldat Français
1.1 Les lieux de Déguignet en BretagneLa vie de Jean-Marie Déguignet se situe essentiellement en Basse-Cornouaille, dans le pays de Quimper. Il est né à Guengat, passe son enfance à Ergué-Gabéric. Dans le cadre de ses engagements militaires il effectuera quelques voyages vers Rennes (lorsque son unité part vers Lyon avant de rejoindre la Crimée) et vers Brest (où il signe son second engagement). A son retour, il s'installera 15 ans au Toulven, à Ergué-Armel. Puis ce seront quelques années à Pluguffan, pour finir sa vie à Quimper. Extraits des mémoires se rapportant à la Bretagne :
Les lieux de Bretagne visités ou évoqués par J-M. Déguignet :
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1.2 Ses étapes militaires en FranceAu courant de ses deux engagements militaires, il parcouru de nombreuses provinces françaises. Il fut ainsi en garnison à Lyon (et au camps voisin de Sathonay), Montélimar, Privas, Valence, Paris, Melun, Le Tréport, Dieppe, Poitier, Aix et Avignon. On notera plusieurs étapes au camps de Châlon. Morceaux choisis relatifs à trois villes françaises :
Les autres lieux de Déguignet en France :
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2 Campagne de Crimée (1855-1856)
Dès son incorporation J.-M. Déguignet est volontaire pour rejoindre les troupes françaises en Crimée. Il ne débarquera à Kamiech que le 7 septembre 1855 et s'il faisait parti des troupes lancées le lendemain à l'assaut de la Tour Malakoff, position clé de Sébastopole, celle-ci est tombée quelques instants avant que son unité y parvienne. Les mois qui suivront donneront lieu à quelques escarmouches. Puis les troupes françaises affronteront un autre adversaire, le choléra. Déguignet est atteint de dysenterie et passe par différent hôpitaux et « ambulance ». Extraits des mémoires se rapportant à la guerre de Crimée :
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Les lieux de Jean-Marie en Crimée :
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3 Guerre d'Italie (1859-1860)
En 1859, Jean-Marie Déguignet participe à la Guerre d’Italie (en italien : Seconda guerra d'indipendenza). Son régiment fait partie du 5e Corps d'Armée du Prince Napoléon. Ce corps d'armée débarque à Livourne, occupe la Toscane avant de remonter vers le Nord. Il ne participe à aucune bataille majeure (Magenta, Solférino) et parvienne à Villafranca alors que s'engage les pourparler préliminaires de paix. Extraits des mémoires se rapportant à la guerre d'Italie :
Les lieux de Jean-Marie Déguignet en Italie :
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4 Pacification de la Kabylie (1863-1865)
En fait il est exagéré de restreindre cette période à la seule pacification de la Kabylie. Son unité resta près de 2 ans dans la province de Constantine (lui-même à Collo/El-Qoll). En 1863, ils partent réprimer une révolte à Tébessa/Tbessa le long de la frontière tunisienne. Plus tard il participe effectivement à la pacification de la Kabylie, notamment marqué par des combats autour d'un fortin nommé Takitount. Pour vous repérer, cf la carte de la Kabylie ci-dessous. Extraits des mémoires se rapportant à l'Algérie :
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Les lieux de Jean-Marie Déguignet en Algérie :
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5 Expédition du Mexique (1866-1868)
En 1866, il répond à un appel de volontaires parmi les troupes d’Afrique pour rejoindre le Mexique. Il fait ainsi parti des derniers renforts français envoyés au Mexique. Son unité sera le plus souvent en poste à Durango, où deviendra ami d'un érudit, l'amigo Salvarez, et dans une moindre mesure à San Juan de Aviles (aujourd'hui Villa Juarez). Avec le repli français, il rejoint Mexico où, veillant à la destruction de l'arsenal français, il rencontrera l'empereur Maximilien. Puis son unité couvrira l'arrière des forces françaises ré-embarquant à Vera-Cruz. Extraits des mémoires se rapportant à la Guerre du Mexique :
Les lieux de Jean-Marie au Mexique : Nota : il manque dans les manuscrits 17 pages correspondant au trajet entre la Kabylie et le Mexique, le récit reprend alors qu’il est déjà à Durango. Il semble cependant qu’il soit passé par Paso del Mache, Jalpa*, Tabasco*, Via Nueva* et Mexico.
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Aux trajets aller et retour les navires sur lesquels il embarqua (Amazone et Souverain) firent escale dans les lieux suivants :
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6 «Pélerinage» à Jérusalem
Sur l'invitation d'un négociant arménien, Jean-Marie Déguignet et plusieurs camarades convalescents à Constantinople obtiennent une permission pour aller à Jérusalem. Y voyant les pratiques mercantiliste du clergé local, il finit d'y perdre sa foi. Extraits des mémoires se rapportant à son « pèlerinage » à Jérusalem :
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Les lieux de Jean-Marie lors de son « pèlerinage » à Jérusalem :
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