BOLLORÉ Jean-René - De la métrorrhagie après les accouchements

Jean-René Bolloré, avant de partir en voyage comme médecin, et bien avant de devenir l'entrepreneur papetier en succession de son oncle Nicolas Le Marié, présente une thèse intitulée « De la métrorrhagie après les accouchements » en 1850 pour obtenir le diplôme de docteur en médecine. Il introduit ainsi son sujet : « On doit entendre par métrorragie (de , matrice, et je sors avec violence) tout écoulement de sang, hors des vaisseaux utérins, qui a lieu hors le temps destiné à cette fonction ».

La dédicace donne les raisons du choix de l'étude : « Quel sujet pouvais-je embrasser plus intéressant à traiter que celui dans lequel il s'agit de conserver la santé d'une femme, chérie de sa famille, dont elle fait la jouissance, aimée tendrement de son mari, dont elle fait le bonheur, adorée de ses enfants, d'où dépendent souvent l'existence physique et morale ! ... » (Valentin [1])

Une de ses recommandations est la suivante (page 22) : « Le seigle ergoté agit d'une manière spéciale sur l'utérus, en déterminant des contractions permanents, douloureuses. Ses effets n'ont lieu, en général, qu'un quart d'heure ou vingt minutes après son administration. Il ne suffirait donc pas, pour arrêter une métrorrhagie foudroyante ; mais ce sera toujours un excellent moyen dans le cas où la perte, quoique grave, n'est pas immédiatement mortelle ».

Autres lectures : « Jean-René Bolloré (1818-1881), chirurgien et entrepreneur » ¤ « BOLLORÉ Jean-René - Voyages en Chine et autres lieux » ¤ 

• Bibliothèque Nationale de France.
• Cote 8- TH PARIS- 529.

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Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : mars 2012    Dernière modification : 24.03.2016    Avancement : [Fignolé]