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KERBIRIOU (Louis), Jean-François de la Marche Evêque-Comte de Léon (1729-1806) - Étude sur un diocèse breton et sur l'émigration, Le Goaziou, Quimper, 1924, ISBN N/A
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Titre :
| Jean-François de la Marche Evêque-Comte de Léon (1729-1806) - Étude sur un diocèse breton et sur l'émigration
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Auteur :
| KERBIRIOU Louis
| Type :
| Livre/Brochure
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Edition :
| Le Goaziou
| Note :
| -
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Impression :
| Quimper
| Année :
| 1924
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Pages :
| 625
| Référence :
| ISBN N/A
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[modifier] Notice bibliographique
| Couverture | |
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Cet ouvrage savant retrace la vie de ce personnage né à Ergué-Gabéric, dernier évêque du diocèse de Léon, surnommé « Eskop ar patates » (l'évêque aux patates), émigré en Angleterre en février 1791 pour désaccord avec les autorités révolutionnaires et pour ses positions théologiques gallicanes [1] .
Le livre est la compilation de deux thèses présentées par l'auteur à la Faculté des lettres de l'Université de Paris pour l'obtention du doctorat-ès-lettres. Il a reçu le prix Augustin Sicard [2] à sa parution en 1924. L'ouvrage a été résumé par l'auteur dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère de 1924 sous le titre « Le dernier évêque de Léon ».
Le premier chapitre du livre (cf pages 1 à 13 ci-dessous) commence par une description de la paroisse natale du prélat :
Ergué-Gabéric, encore appelé le Grand-Ergué, pour le distinguer d'Ergué-Armel ou Petit-Ergué, est un gros bourg de la campagne quimpéroise. [...]. Situé dans la Cornouaille centrale, au milieu de sources limpides et de bruyantes cascades, enserré entre les deux rivières qui lui font une ceinture azurée, cet endroit ravissant tenta jadis de nombreux gentilshommes campagnards dont on voit encore les manoirs blottis dans des nids de verdure où mènent de longues avenues plantées d'arbres séculaires.
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Autres lectures : « Espace « Évêque de Léon » : présentation, bibliographie, origines, écrits, in english, e brezhoneg ... » ¤
- Le gallicanisme est une doctrine religieuse et politique cherchant à promouvoir l'organisation de l'Église catholique en France de façon largement autonome par rapport au pape. La doctrine gallicane commence à se formuler après l'opposition entre Philippe le Bel et le pape Boniface VIII au début du 14e siècle. À la fin du XVIIe siècle, le gallicanisme s'implante largement dans le clergé français, d'une part grâce aux théories de Bossuet, largement approuvées, d'autre part grâce aux positions gallicanes des jansénistes qui reprochent au pape son intervention à l'intérieur du clergé français. Au début de la Révolution française, l'adoption de la Constitution civile du clergé est considérée par certains (notamment l'Abbé Grégoire) d'inspiration gallicane et présentée par d'autres (en particulier l'évêque de La Marche) comme la suppression des pouvoirs épiscopaux. Après la Révolution, soucieux de rétablir la paix civile, Napoléon Bonaparte négocie le Concordat avec le pape Pie VII. À cette occasion, en 1801, le souverain pontife, à la demande du chef de l'État, dépose l'ensemble de l'épiscopat français : évêques élus en vertu de la Constitution civile du clergé comme prélats d'Ancien Régime survivants : c'est la fin des principes de l'Église gallicane, et la reconnaissance, implicite, de la primauté de juridiction du pape. En 1870 a lieu à Rome la proclamation du dogme de l'infaillibilité pontificale par le concile Vatican I. Cette décision, quoique fortement contestée par les évêques français, sonne le glas du gallicanisme. [Ref.↑]
- Le chanoine Augustin Sicard fonda en 1923 à l'Institut Catholique de Paris un prix biennal de 3000 francs à décerner à un ouvrage déjà publié, d'inspiration religieuse, pouvant servir à l'apologétique chrétienne (philosophie religieuse, écriture sainte, histoire ecclésiastique). Source : Revue néo-scolastique de philosophie, 1923. [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric
Date de création : Novembre 2009 Dernière modification : 10.02.2013 Avancement : [Fignolé]
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