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Dans cet ouvrage, pour illustrer le mariage de Madame de Sévigné, l'auteur cite la lettre de 1644 de Guy Autret, seigneur de Lezergué, où il présente les origines du futur époux de la marquise et que le comte de Rosmorduc avait publiée dans son ouvrage de 1899 :
En même temps qu'ils se signalaient par leurs services, les Sévigné savaient accroître leur patrimoine par leurs alliances. Aussi le généalogiste Guy Autret de Missirien pouvait-il écrire le 29 août 1644 à son confrère, Pierre d'Hozier, en apprenant le mariage du marquis de Sévigné avec mademoiselle de Chantal : « Je me réjouis de la bonne rencontre du baron de Sévigné qui est bien de l'une des anciennes maisons de notre province et en laquelle il y a eu de grands biens et pourrais dire plus de 100.000 livres de rente. Il y a encore un très beau reste d'environ 40.000 livres. J'en ai vu tous les titres et en ai la généalogie bien complète depuis l'an 1312. Les filles d'Assigné, de Châteaugiron, de Mathefelon et de Malestroit qui avaient été mariées avant l'an 1460 y portèrent de bons biens, mais Jaquette de Montmorency, fille aînée de Charles de Montmorency ... et y porta de grandes richesses par son mariage contracté le 10 juillet 1462 avec Guillaume, seigneur de Sévigné et des Rochers ». Si comme Missirien le laisse entendre lui-même, certaines de ces terres furent ensuite aliénées, un bon nombre toutefois restèrent entre les mains de la famille jusqu'au 17e siècle, telles la terre et seigneurie des Rochers ... [1]
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