NICOLAS Gabriel - Des quimpérois dans la résistance 1943-1944
Un article de GrandTerrier.
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[modifier] Notice bibliographique
Rapport d’un responsable de secteur « Turma Vengeance » [1] du Finistère, commençant le recrutement clandestin de soldats, puis l'entrée dans Quimper et le siège qui s'en suivit, et terminant ses combats, en unité régimentaire, sur la poche de Lorient.
Texte complet : Media:LibéQuimper.pdf Autres lectures : « Souvenirs d'enfance de fin de guerre 1939-45, par Michel Le Goff » ¤ « LE BRIS Jean et Grégoire Jany - Le fichier du STO » ¤ « KERGOURLAY Guillaume - Le pays des vivants et des morts » ¤ « Trois diplômes d'honneur des F.F.I. et une croix de guerre, Le Télégramme 1945 » ¤ Le récit de Gabriel Nicolas nous éclaire sur le rôle stratégique d'Ergué-Gabéric dans les opérations de libération de la région quimpéroise :
Kerélan constituait un lieu de rassemblement très bien situé pour accueillir des troupes surveillant la route de Coray et la route de Brest, et avait l'avantage d'une grande ferme pour la place et aussi un bon support de ravitaillement, avec également des possibilités de mouvements rapides dans des directions plus calmes. Il n'y a, a priori, jamais eu de résistants cachés à Kerélan pendant l'occupation allemande, car trop près de la grande route et de la ville. Non loin de là, les fermes de Kerhamus et de Sulvintin ont hébergé des résistants, ce qui leur a valu la reconnaissance des F.F.I. en décembre 1945. Par contre, après les derniers combats pour la libération de Quimper, les maquisards trouvaient un refuge dans la banlieue gabéricoise : « Notre chef de section, le sous-lieutenant Cornille regagne Kerellan vers 20 heures avec sept camions « bushing » en état de marche, qui trouveront preneurs à la compagnie FFI de transport. Dans les véhicules, la compagnie récupère 50 paires de bottes en cuir qui iront aux plus démunis de nos va-nus-pieds, des armes, des munitions et surtout une grande quantité de vivres sur lesquels nous prélevons notre quote-part. » |
[modifier] Extraits du rapport
6.2 Les missions de Vengeance
7.1 Les maquis se structurent
7.3 Entrée à Quimper (4 août)
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7.4 Sortie de Quimper : début de siège (5-8 août)
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[modifier] Annotations
- Fort de plus de 30.000 membres répertoriés, le réseau Turma Vengeance fut un des tout premiers mouvements de Résistance et parmi les plus importants en nombre. Turma vient du latin "turma" (pl. "turmae") qui désigne les groupes de cavalerie légionnaire de l'armée romaine. Apolitique et implanté en zone occupée, ce réseau vit le jour dès 1940, grâce à l'initiative de trois amis, docteurs de profession : Victor Dupont (1909-1976), Raymond Chanel (1908-1999) et François Wetterwald (1911-1993), en s'appuyant sur ses trois missions historiques : Renseignement, Évasion et Action. [Ref.↑]
- Les Forces françaises de l'intérieur (FFI) sont le résultat de la fusion, au 1er février 1944, des principaux groupements militaires de la Résistance intérieure française qui s'étaient constitués dans la France occupée : l'Armée secrète (AS, gaulliste, regroupant Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l'Organisation de résistance de l'armée (ORA, giraudiste), les Francs-tireurs et partisans (FTP, communistes), etc. Source : Wikipedia. [Ref.↑ 2,0 2,1]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Juin 2013 Dernière modification : 23.06.2014 Avancement : [Fignolé] |