TORCHET Hervé - Montre générale des nobles de 1481 en Cornouaille
Un article de GrandTerrier.
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[modifier] Notice bibliographique
Texte complet transcrit par Hervé Torchet (publié sur le site www.laperenne-zine.com) : Autres lectures : « 1481 - Monstre générale des gens d'armes de l'Evesché de Cornouaille » ¤ « FREMINVILLE Christophe-Paulin (de) - Antiquités du Finistère » ¤ « TORCHET Hervé - Réformation des fouages de 1426 en Cornouaille » ¤ |
Dix ans après avoir publié la Réformation des fouages de 1426 pour la Cornouaille, Hervé Torchet publie la Montre de 1481 pour cet ancien diocèse qui eut lieu les 4 et 5 septembre 1481 à Carhaix. Une étude héraldique accompagne également l'ouvrage, ainsi que deux premières cartes de Cornouaille montrant l'évolution de la démographie nobiliaire de 1426 à 1481 et une troisième avec l'implantation des gens d'armes. Sur cette carte, le blason des Liziard (« d'or à trois croissants de gueules ») est positionné sur la commune d'Ergué-Gabéric, ceci pour illustrer cette inscription : « Christophle de Lisiard pour son père, homme d'armes, a deux chevaux pour sa selle et o lui - Yvon Penfrat, coustilleur - Henry Berhain, archer en brigandine ». Un autre Liziard apparaît dans la liste des nobles "se montrant" : François Liziard de Kergonan, pour son père Loys. A noter que Norbert Bernard suggère que Christophe serait plutôt de la branche des Liziard de Trohanet en Langolen. Pour les 5 nobles gabéricois et leurs escortes "se montrant" à Carhaix, la liste est celle étudiée par Norbert Bernard et par le chevalier de Fréminville : Jehan Provost, Caznevet Kerfors, Yvon Kersulgar, Françoys Liziard et Henry Kersulgar. On note quelques différences, notamment pour Quimper un « Thibaud Kerfors en brigandine Les quelques différences de transcription peuvent s'expliquer par les deux sources manuscrites : l'une de la Bibliothèque municipale de St-Brieux exploité par Hervé Torchet, l'autre aux Archives départementales du finistère utilisée par Fréminville et Norbert Bernard. Dans son étude Hervé Torchet se base sur un texte de Dom Morice pour déterminer les revenus comparés de tous les participants en fonction de leurs équipements. Pour les nobles individuels ci-dessus : « en deçà de 60 livres : arc avec carquois, ou bien sorte de hallebarde (jusarme, pertuisane ou vouge) ou de lance (jaseline ou demi-lance) et protection du haut du corps (brigandine ou paletoc), ainsi qu'un cheval même mauvais. ». Par contre l'homme d'armes Christophe Lisiart rentrerait dans la catégorie des revenus supérieurs : « Jusqu'à 300 livres : ils s'accompagnent de deux bons chevaux, plus un page monté sur un cheval d'archer. ». |
[modifier] Extraits
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[modifier] Annotations
- Brigandine, s.f. : cuirasse légère, composée de lames d’acier larges de deux à trois doigts, assemblées transversalement et clouées sur un cuir de cerf bien apprêté ; la flexibilité de cette sorte d’armure la rendait commode pour les gens de trait, tels que les archers et les arbalétriers. Armure composée de lames articulées, placées à recouvrement, liées entre elles par des rivets dont on voit les têtes ; cette armure, très employée au XVe siècle, était celle de l'archer à cheval des compagnies d'ordonnance, et souvent celle du gentilhomme qui ne pouvait se procurer une armure de plates constituées de plaques d'acier (L'Haridon, Catalogue du Musée d'artillerie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
- Vouge, s.m. : pique armée d’un fer long, large, évidé et tranchant comme une lame de sabre. Le vougier n’a d’autre arme défensive qu’un morion ou simple casque sans visière ni gorgelette : c’est l’emploi des gentilshommes les plus indigents. Source : www.gwiler.net. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : Août 2011 Dernière modification : 8.02.2023 Avancement : [Fignolé] |