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Description du tumulus signalé en 1907 par l'archéologue Du Chatelier, et par Pierre Rannou de St-André en janvier 1967 car ce dernier avait entrepris de niveler son champ.
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Extraits :
- « Le tumulus de Saint-André a été signalé pour la première fois en 1907 par P. Du Chatellier
[1] qui le décrit comme une "Butte artificielle de 4 m de haut sur 40 m de diamètre, à 150 m à l'Est de la chapelle de ce nom longeant la route de Quimper à Coray, c'est probablement une motte" »
- « Quoiqu'il en soit, le tumulus de Saint-André est situé dans la parcelle n° 454, section C, feuille 4, du cadastre(mis à jour en 1962) d'Ergué-Gabéric (coordonnées Lambert II : x = 128,6 ; y=355,2). Il avait toujours fière allure il y a peu d'années, alors qu'il était sous herbage, et sa description correspondait encore assez bien à celle de Du Chatellier quand son propriétaire, désireux de mettre le terrain en culture, décida de le niveler. Il se heurta bien bientôt à de gros blocs de granote et le 20 janvier 1967, mettant à profit la présence d'engins de terrassement dans le voisinage, il entreprit de faire dérocter la butte, ce qui amena la découverte d'un caveau maçonné en pierres sèches. »
- « Réalisant alors l'intérêt que pouvait encore présenter le monument, M. Rannou fit immédiatement stopper les travaux et prévenir la Direction Régionale des Antiquités Préhistoriques par l'intermédiaire de la mairie d'Ergué-Gabéric. Nous avons donc pu entreprendrez la fouille de sauvetage de la tombe ... Le chantier s'est déroulé en deux périodes, du 3 au 11 mars, puis du 16 au 23 mars 1967 ; nous avons bénéficié de la collaboration précieuse de MM. J. Bourhis, Ingénieur au C.N.R.S et P.-L. Goutletquer, Attaché de Recherche au C.N.R.S.
[2] [3] »
- « Il s'agit d'un tumulus armoricain de la Seconde Série tant par son architecture que par son mobilier à vase et poignard ; on peut donc le dater du début du Bronze Moyen, soit entre 1500 et 1200 avant notre ère ».
- « Le détail le plus riche de promesses (...) reste le trou de poteau rencontré au sud du caveau ; il est raisonnable de penser que toute une machinerie était nécessaire pour mettre correctement en place les dalles de couvertures (et nous avons vu que l'une d'elles devait peser plus de 10 tonnes) sur les murs du caveau ».
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