Réponses au questionnaire gabéricois
Un article de GrandTerrier.
[modifier] Corrigé et explications
Q1. La pointe rocheuse du Griffonez surplombant la vallée du Stangala et site inscrit à l'inventaire du patrimoine départemental doit son nom :
Propositions :
A : à "Gilli Foennec", bosquet de la prairie B : au griffon, animal mi-lion mi-aigle C : à sa couleur gris foncé |
Réponse B, "Griffon". Le lieu doit son nom au griffon, animal fabuleux au corps de lion et aux ailes d'aigle dont on parle dans la légende du Stang-Alar. La terminaison /ez/ peut être une marque de féminin ou alors de pluriel. La ferme manoir de Griffonez est située à l’extrémité du chemin d’accès au site. De très nombreux propriétaires s'y sont succédés depuis Alix de Griffones dont le métayer sera exempt des fouages en 1426. Lecture(s) : « Toponymes Griffonès, Griffonez » ¤ |
Q2. En 1980 la commune a adopté ses armoiries officielles, déclinaison du blason d'une famille fondatrice et avec comme descriptif :
Propositions :
A : De gueules à la croix ... B : S'ils te mordent ... C : D'azur au griffon d'or ... |
Réponse A, "De gueules". Le terme "de gueules" n'est pas insultant, il désigne la couleur rouge du blason d'Ergué-Gabéric. Les armoiries exactes sont « de gueules à la croix potencée d'argent, cantonnée de quatre croisettes de même ; au chef danché d'argent chargé de trois mouchetures d'hermines de sable ». La première partie représente le blason de la famille fondatrice de la commune, les Cabellic seigneurs de Lezergué. Gabéric serait une altération de C(G)abellic. Le découpage danché du chef rappelle les nombreuses vallées et hauteurs verdoyantes de la commune, et les trois hermines, symboles bretons par excellence et rappelant les trois pôles principaux d'Ergué-Gabéric (Rouillen, le Bourg et Lestonan). Lecture(s) : « 1980 - Choix d'un blason communal » ¤ |
Q3. Quelle est la légende fondatrice de la chapelle de Kerdévot, lieu de dévotion et "cathédrale gothique nichée dans un joli coin de verdure" ?
Propositions :
A : La protection de la Vierge contre le fléau dévastateur de la Peste d'Elliant B : Le pélerinage d'un marin de Duguay-Trouin à son retour de Rio C : Un miracle lors d'un grand pardon autour de la fontaine |
Réponse A, "Peste". Il y eut bien un pèlerinage d'un soldat de Duguay-Trouin, Deschamp au Carême de 1712, mais la légende fondatrice est plus ancienne. La tradition rapporte que la chapelle fut érigée à la suite de la peste qui, au 6-ème siècle, fit des ravages en Armorique, notamment à Elliant. Notre-Dame de Kerdévot arrêta le fléau sur les confins du Grand-Ergué et les habitants, en reconnaissance, bâtirent ce sanctuaire. Le lieu d'affrontement entre la Vierge et la Peste aurait été le gué de Roudoubloud et que la pierre de la rencontre rapportée par la suite au pied du calvaire de Kerdévot. Lecture(s) : « FAVÉ Antoine - Pierre Commémorative de la Peste d'Elliant » ¤ |
Q4. L'orgue historique de l'église paroissiale, aux riches possibilités malgré sa petite taille, fut livré en 1680 par un facteur d'origine anglaise :
Propositions :
A : Peter Collins sir of Leicestershire B : Jean-Albert Villard de Canterbury C : Thomas Dallam sieur de La Tour |
Réponse C, "Dallam". Thomas Dallam, sieur de La Tour, d'origine anglaise, est né vers 1630, dans une famille catholique originaire du Lancashire. Son père, Robert Dallam, était déjà célèbre en Angleterre, mais il dut s'exiler au moment de la Révolution puritaine qui interdit l'usage de l'orgue dans les églises et se réfugia à Quimper en 1642. On attribue à Thomas Dallam la paternité des orgues de Ploujean, Saint-Melaine de Morlaix, Guimiliau, Sizun, Rumengol et Ergué-Gabéric. Lecture(s) : « L'orgue Dallam du 17e siècle de l'église St-Guinal » ¤ |
Q5. En quelle année Nicolas Le Marié créa à Odet son moulin à papier, entreprise qui deviendra plus tard les papeteries Bolloré ?
Propositions :
A : 20 mars 1922 B : 19 février 1822 C : 18 janvier 1722 |
Réponse B, "1822". Une plaque d'inauguration, publiée lors du Centenaire de 1922, révèle la date précise de la création de l'entreprise : « Le 19 février an 1822. Nicolas Le Marié, de Quimper, a posé la première pierre de cet établissement qui a été fondé par lui sous la direction de M. Dodge, mécanicien anglais, natif de Mevagissey, province de Cornouaille et par Jean-Marie Josset, ex-maitre maçon de la régie des vivres du grand quartier général des armées de Napoléon 1er ». Lecture(s) : « ANDRÉ-FOUET (abbé) - Discours des Fêtes du Centenaire » ¤ |
Q6. En 1837, les habitants d'Ergué-Gabéric en appellent à la générosité de Louis-Philippe pour la restauration de leur clocher, et pour cela :
Propositions :
A : Ils demandent à l'écrivain Stendhal de plaider leur cause B : Ils lui adressent une lettre rédigée en breton : "Aotrou Roue ..." C : Leur recteur est chargé d'approcher le roi lors d'une pélerinage à Lourdes |
Réponse B, "Lettre en breton". En janvier 1837, profitant de l'attentat du 27 décembre 1836, les habitants expédient à Louis-Philippe une « addresse en langue bretonne » dans l'objectif d'obtenir une subvention pour la réparation de leur clocher terrassé par la foudre le 2 février 1836. La lettre est considérée comme très habile sous un fond de fausse naïveté et de bretonnismes dans sa version française. Lecture(s) : « 1837 - Lettre en breton de paroissiens gabéricois à leur roi Louis-Philippe » ¤ |
Q7. Quelle est l'origine toponymique du nom du chateau du Cleuyou, situé à l'entrée de la commune et séparé de Quimper par l'Odet et le Jet :
Propositions :
A : Du vieux-breton "Kleuziou", fossés avec talus ou retranchement B : Du celtique "Cleil Gnou", loup-garou de Basse-Bretagne C : Du latin "Cluillus", clayettes servant à franchir les gués du Jet et de l'Odet |
Réponse A, "Fossés/talus". Le Cleuyou une variante locale de "Kleuziou" c'est à dire "les fossés et talus". Ce nom s'applique sans doute à d'anciennes levées de terre, pierres et végétaux servant de protection contre l'érosion et les envahisseurs. A moins qu'ils ne soient les restes d'un enclos de fortifications gallo-romaines. Et cela est très plausible car l'antique voie romaine passait par le pont du Cleuyou. Lecture(s) : « Le manoir du Cleuziou/Cleuyou » ¤ |
Q8. Qui était Guy Autret, cet illustre habitant du manoir de Lezergué où l'on produit aujourd'hui un cidre de qualité AOC ?
Propositions :
A : Un gentilhomme du 17e, érudit, historien et généalogiste B : Le créateur des cirés bretons de marque Cotten C : Un producteur viticulteur d'origine bordelaise |
Réponse A, "Historien". Guy Autret (1599-1660), seigneur de Missirien et de Lezergué, était chevalier de l'Ordre du Roi, historien et généalogiste breton Correspondant de la gazette de France, éditeur et contributeur des Vie des Saints d'Albert Le Grand. Dans "son" Lézergué, il étudiait et écrivait : « Entre toutes les estudes, j'ay heureusement fait eslection de celle de l'Histoire, comme la plus convenable à ma profession & à mes inclinations ». Lecture(s) : « Guy Autret, seigneur de Missirien et de Lezergué (1599-1660) » ¤ |
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Q9. Jean-François de La Marche (1729-1806), natif de d'Ergué-Gabéric et dernier évêque de Léon, était connu sous le surnom :
Propositions :
A : Le gentilhomme de la potence B : Joannes-Franciscus Bono Vite C : L'évêque aux pommes de terre, "Eskop ar patatez" |
Réponse C, "Patatez". Notre commune vit naître le dernier évêque de Léon : « Jean-François de La Marche, fils légitime de Messire François-Louis de La Marche, chef de nom et d’armes, Seigneur de Lezergué, de Kerfort et autres lieux et de Dame Marie-Anne de Botmeur, né le quatrième de juillet 1729, a été solennellement baptisé le lendemain par le soussignant Recteur (…) ». C’est sur la volonté royale, qu’il introduisit la culture de la pomme de terre dans son diocèse. Le climat de Saint-Pol de Léon permit le réel succès de cette culture. Cela valut à l’évêque de Léon le surnom d’"Eskop ar patatez", l'Évêque des pommes de terre. Lecture(s) : « Jean-François de La Marche (1729-1806), dernier évêque de Léon » ¤ |
Q10. La "Grammatica latino-celtica", grammaire latine et celtique, a été composée en 1801 par un recteur de la paroisse d'Ergué-Gabéric :
Propositions :
A : Alain, dit Grosse-Tête B : Alain Dumoulin, curé insermenté exilé à Prague C : Pierre-Alain Denys, professeur de théologie |
Réponse B, "Alain Dumoulin". Alain Dumoulin naquit à Lanvéoc le 8 novembre 1748. D'abord professeur au collège de Plouguernével, il était recteur d'Ergué-Gabéric lorsqu'éclata la révolution. Il émigra à Liège, puis à Prague en Bohème où il passa la plus grande partie de son exil comme précepteur. Il composa alors une grammaire latine-celtique : « Grammatica latino-celtica, doctis ac scientiarum appetentibus viris composita ab Alano Dumoulin, presbytero ... (Praguae Boheemarum, 1800) ». Lecture(s) : « Alain Dumoulin (1748-1811), prêtre et écrivain » ¤ |
Q11. Une grande chanteuse gabéricoise née en 1902 qui avait à son répertoire "Ar gemenerez", "Ar pilhaouer", "La jeune barbière", ... :
Propositions :
A : Eugénie Goadec, de Tréodet B : Marianne Le Yeuc'h, du Vallon C : Marjan Mao, née Huitric, de Stang-Odet |
Réponse C, "Marjan Mao". Née en 1902, domestique de ferme dès son enfance, puis chiffonnière-papetière à l'usine Bolloré d'Odet, Marjan Mao parlait plus facilement le breton que le français. Elle ne savait ni lire, ni écrire, mais le compter n'était pas un problème. Dotée d'une mémoire fantastique c'était une très grande chanteuse. Elle est décédée en 1988. Lecture(s) : « Marjan Mao, star du troisième âge » ¤ |
Q12. Le saint patron de l'église paroissiale est un moine voyageur du 6e siècle et serait né sur le territoire occidental de la commune :
Propositions :
A : Saint Guénolé, abbé fondateur de Landévennec B : Saint Gwénaël, second abbé de Landévennec C : Saint Gabelic, prieur de l'abbaye du Mont St-Michel |
Réponse B, "Gwenael". La tradition cornouaillaise désigne Ergué-Gabéric comme le lieu de naissance de St Guénhaël au début du 6e siècle. A la fin du 19e siècle, le chanoine Jean-Marie Abgrall confirme la légende de la naissance de St-Guénael sur les terres gabéricoises dans les notes qui accompagnent le croquis d'une belle croix située aussi à Kerrous, sur les terres dépendant de Tréodet. Lecture(s) : « Saint Gwenhaël (6e siècle) » ¤ |
Q13. Né en 1834 à Gwengat et ayant passé son enfance à Ergué-Gabéric, Jean-Marie Déguignet, confia la première version de ses "Mémoires" à :
Propositions :
A : Anatole Le Braz, folkloriste et écrivain breton B : Bernez Rouz, journaliste bretonnant C : Loeiz Roparz, le rénovateur des festoù-noz |
Réponse A, "Le Braz". En 1886 Anatole Le Braz est nommé professeur de lettres au lycée de Quimper. Dès son arrivée, François-Marie Luzel alors archiviste départemental et conservateur du musée archéologique de la ville, l’associe à ses travaux. Anatole Le Braz effectue bientôt ses premières collectes de contes, légendes et traditions. En juin 1898 il se voit confier de 24 cahiers manuscrits des mémoires de Jean-Marie Déguignet. En décembre 1904 et janvier 1905 la Revue de Paris publie une version compilée des premiers cahiers. Lecture(s) : « Carnets d'Anatole Le Braz sur Jean-Marie Déguignet et Ergué-Gabéric » ¤ |
Q14. Le 8 floréal de l'an 3 la chapelle de Kerdévot fut acquise aux enchères pour 6.000 livres en tant que Bien national. D'où provenait l'argent ?
Propositions :
A : Des économies de Jérome Crédou qui restitua ensuite la chapelle à la commune B : Des fonds spéculatifs d'un négociant quimpérois C : D'une grande quête organisée par les paroissiens afin de protéger leur lieu de culte |
Réponse C, "Quete paroissiale". Cette question était difficile, car jusqu'à très récemment nous ne connaissions que l'action de Jérome Crédou dont le nom apparait dans les documents de vente aux enchères et de restitution à la commune. Or un autre document nous apprend qu'il n'était que le prête-nom de l'assemblée des paroissiens et que l'argent provenait des fonds d'une quête spéciale au niveau de la paroisse. Dix quêteurs furent désignés pour lever les fonds et organiser la collecte dans chacune des 10 trêves de la paroisse. Lecture(s) : « 1809 - Attestation de quête pour l'acquisition de la chapelle de Kerdévot » ¤ |
Q15. En 1742, des femmes d'Ergué-Gabéric ont bravé un interdit du Parlement de Bretagne, ce en plein milieu de l'église paroissiale :
Propositions :
A : Elles expulsent un gentilhomme local détrousseur de domestiques B : Elles enterrent l'une des leurs dans une fosse creusée dans le sol de l’église C : Elles entament une "gwerz" à la gloire des huguenots |
Réponse B, "Inhumation". Le scénario, digne d'un film, est le suivant : un prêtre fait au domicile de la défunte la levée du corps comme de coutume. Il l’a fait déposer et exposer sur des tréteaux dans l’église à l’endroit prévu et l’assemblée s’apprête à célébrer l’office. Au commencement de l'office, des femmes de la commune s’attroupent et creusent en toute hâte une fosse dans le sol de l’église paroissiale et cela malgré l’existence d’une tombe prête dans le cimetière à l’extérieur aux abords de l'église. Du coup la cérémonie est interrompue et l'inhumation a lieu sans aucune messe. Les inhumations de ce type étaient totalement illégales et interdites à cette époque en raison notamment du risque de propagation des épidémies. Il fallait vraiment une forte résolution pour que les femmes bravent les interdits pour enterrer avec les honneurs leur parente et amie, mais en se privant de cérémonie religieuse. Lecture(s) : « 1742 - Inhumation illégale de Marie Duval de Lezergué dans l'église paroissiale » ¤ |
Q16. En 1961 le presbytère fut entièrement restauré et devint la plus belle façade du centre-bourg. Qui en était le maitre d’œuvre ?
Propositions :
A : Joseph Bigot, architecte départemental, créateur des flèches de la cathédrale de Quimper B : Roger Le Flanchec, architecte breton anti-académique influencé par Frank Lloyd Wright C : Le Corbusier, grand architecte d'origine suisse |
Réponse B, "Le Flanchec". Roger Le Flanchec est né le 26 novembre 1915 à Guingamp. En 1937 Roger Le Flanchec s'établit à Trébeurden (Côtes-d'Armor). Après la coupure de la guerre, il s'inscrit à l'Ordre des architectes en 1947. Il réalise jusqu'en 1983 de nombreux chantiers de construction et rénovation, pour la plupart dans le Finistère et les Côtes d'Armor. Très cultivé, il garde une grande admiration pour ses deux maîtres : Le Corbusier auquel il rend un hommage particulier avec sa résidence Hélios à Trébeurden, et l'américain Frank Lloyd Wright. Lecture(s) : « 1957-1961 - La restauration du presbytère par Roger Le Flanchec » ¤ |
Q17. Que veut dire l'expression bretonne typiquement gabéricoise "Hennezh neus tremened Pont ar C'hleuyou " ?
Propositions :
A : Celui qui a trainé après lui une longue suite de quémandeurs B : Celui qui est sorti de son "trou" et a franchi le Jet pour aller jusqu'à Quimper C : Celui qui a dansé tout en rond sur le pont d'Avignon |
Réponse B, "Sorti de son trou". Le patrimoine, c'est bien sûr aussi la langue bretonne. Un groupe des "brezhonegerien Leston" a rassemblé quelques expressions qui émaillent le breton parlé à Ergué-Gabéric et celle-ci en fait partie. La traduction littérale en serait "celui qui a dépassé le pont du Cleuyou". Mais vu la position du pont en question comme passage entre le monde rural et la ville, la signification désigne plutôt quelqu'un de dégourdi qui a voyagé. Lecture(s) : « Troiennou komz eus an Erge Vras - Expressions bretonnes » ¤ |
Q18. Le papier à cigarettes O.C.B. a été fabriqué pendant des années à Odet sur les machines de la papeterie Bolloré. Que veut dire ce sigle ?
Propositions :
A : Original Class "B" B : "Osons les Cigarettes à rouler Bolloré" C : "Odet Cascadec Bolloré" |
Réponse C, "Odet Cascadec". Les trois lettres du sigle O.C.B. reprennent les initiales des deux lieux où le papier fut fabriqué, Odet en Ergué-Gabéric et Cascadec en Scaër, suivi du B de Bolloré. Et le slogan publicitaire, légèrement ambigu, était "Si vous les aimez bien roulées ...". Lecture(s) : « FAILLER Jean - Gens et choses de Bretagne - Papier OCB » ¤ |
Q19. Le 14 janvier 1944 le boulanger François Balès du Bourg faisait brûler autre chose que du pain dans son four :
Propositions :
A : Les 44000 dossiers S.T.O. des futurs départs obligatoires vers l'Allemagne B : Le cadavre d'un sous-officier allemand C : Les parachutes de deux aviateurs américains |
Réponse A, "Papiers STO". Le 4 janvier 1944 un groupe de résistants quimpérois menait une opération de sabotage des locaux du S.T.O. (Service du travail obligatoire) à Quimper et la destruction des 44.000 dossiers de réquisition. Français Balès, du bourg d'Ergué-Gabéric, en faisait partie, et, en tant que jeune boulanger, utilisa son four à pain pour brûler les papiers dérobés. Il est décédé le 29 août 1944 près de Plomodiern lors des combats de la presqu'île de Crozon. Lecture(s) : « François Balès (1921-1944), résistant » ¤ |
Q20. Question subsidiaire : sous quelle(s) orthographe(s) le nom de la commune d'Ergué-Gabéric apparait sur la carte des Cassini à la fin du 18e ?
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Comme on peut le vérifier sur la carte Cassini ci-contre, deux réponses étaient attendues, chacune comptant pour un demi-point : Ergué-Guberie et le Grand Terrier. Les Cassini étaient géographes de père en fils, essentiellement César-François Cassini (Cassini III) et son fils Jean-Dominique Cassini (Cassini IV), et ont élaboré leurs cartes sur l'ensemble du territoire français entre 1750 et 1780. Lecture(s) : « Carte de Cassini ou de l'Académie au 1:86400 de 1750-1790 » ¤ |